Sans un bruit, sans un cri Sans un bruit, sans un cri, l'oiseau chante une mélodie
Douce et belle note attirant l'oeil d'autrui
Musique qui somme, en gravant la mémoire
Troublant le coeur de l'Homme, que nul n'ose apercevoir.
Quand le silence vint alors se poser
La chorale qui commençait s'est à son tour arrêtée
Dans le vent frais d'un matin de saison banal
Nous rappelant ainsi ce froid glacial.
Sans un bruit, sans un cri, la brume épaisse montre son règne
Aveuglant le passage d'une légère peine
Où tous les mots recueillis sans gêne
Ne suffiraient à décrire ceux que l'on aime.
Il serait enfin temps de se libérer de nos chaînes
Rêver de liberté sans en voir le coeur qui saigne
Se montrer puissant et vaincre la peur
Dans les yeux d'un enfant noyé par ses pleurs.
Sans un bruit, sans un cri, la violence commence à se propager
En y choquant le monde et tous ces innocents en danger
Tant de regards froids, tuant à chaque fois
Ce que nous ne réclamions pas.
Des nids de poussière sur les visages cachés
A vous soldats, qui combattent l'humanité
Saurons-nous un jour cette fameuse vérité
Afin de re-construire ce que le passé a emporté ?
Sans un bruit, sans un cri, le futur se garde secret
Même si tout ce que l'on espérait
N'était que d'avoir une vie rêvée
Sans toutes ces paroles et mots prononcés
Que l'on arrête le combat, la partie est terminée !
La fille aux cheveux d'ange Je me balladais en chemin
Ce sentier que je fréquentais depuis la veille au matin
Lorsque mon regard se posa, soudain
Sur cette silhouette claire retouchant le dessin.
Elle était là, assise sur l'herbe coupée
Sa chevelure soyeuse où le soleil inclinait ses reflets
S'envolait dès qu'un brun de vent passait
Je ne pus m'empêcher d'admirer cette beauté.
Lorsque je vins m'approcher d'elle, la jeune enfant me fixait
D'un petit regard peureux que je ressentais
Je compris que la demoiselle était apeurée
Je fis alors mon possible pour la rassurer.
Cette fillette à la chevelure d'ange faisait battre les coeurs des villes
Ceux qui la croisait ne pouvait succomber
À son charme des plus ou moins futiles
Il suffisait d'un regard pour que son coeur vienne à vous mériter.
De ma vie, je ne pu oublier cette aventure
Car cette fille dont tout le monde avait rêvé
N'avait guère existé dans la réalité
Et ne restera qu'une peinture.