Date : 28/08/2023

Heure de début RP : 22h51

Heure de fin RP : 23h10

Lieu du RP : Bureau de manon4058

Sur les informations du patient

Identité : "Madame Manon la princesse"
Motif de la consultation : Adressée par son entourage pour ses hallucinations de licornes...

Sur le RP

Madame Manon la princesse est venue consulter suite à une prise de RDV par son entourage.

ATCD : Aucuns antécédents psychologiques / psychiatriques
TTT : Pas de traitements en cours
MDV : Habite seule, avec ses peluches licornes
HDM : Patiente souffrant de la maladie hakunamatata'licornasse

La patiente est venu consulter suite à la prise d'un rdv par des des individus de son entourage afin d'engager un processus de soin suite à des troubles psychiatriques sévères.

Pendant toute la consultation, la patiente ne reconnait pas être en souffrance et nie l'objectif de la thérapie. Elle se croit dans un monde magique, rempli de licornes, et pense en faire partit.

La présentation vestimentaire et matérielle de la patiente sont étonnant : Habits de licorne, sac à main de licorne,... Ce qui confirme que cette dame vie dans un monde à part : Celui des licornes.

Comme elle ne reconnait pas ses difficultés, se croit normale et n'accepte pas les soins, il a fallut agir. J'ai pris la décision de lui faire une injection d'un traitement de la licorne attitude, ce qui a malheureusement été un échec : La patiente a vu des licorne partout dans son imagination. On peut dire qu'il s'agit d'un cas sévère, rejetant les traitements les plus puissants.

Il a fallut beaucoup de temps et de courage pour s'occuper de cette patiente, j'en garde un certain traumatisme.

PEC : Afin de poursuivre la Prise En Charge de ma patiente et vu la sévérité de la pathologie psychiatrique, je décide de l'adresser à un confrère psychiatre qui lui donnera un traitement et une hospitalisation pour une cure de désintoxication-licornage.

Retour à domicile avec signalement aux hôpitaux psychiatriques du secteur s'il fallait l'hospitaliser par la suite.

Sur les captures d'écran

Madame Ballon est venue consulter suite à une prise de RDV par ses parents pour des problèmes scolaires important et plus particulièrement une grosse baisse de sa moyenne générale.

Après discussion avec ma patiente, j'apprend quelle est malheureuse en classe et déclare que son niveau scolaire est élevé. En effet, beaucoup d'ennuie, des difficultés à poursuivre des études avec un niveau scolaire différent

Dans le cadre d'une évaluation psychologique et scolaire, je lui propose de passer des tests. J'étais surpris de la rapidité et des réponses de ma patiente, car elle est surdouée et son niveau scolaire et social sont incompatibles avec une scolarité classique.

Ma patiente était rassurée de comprendre les raisons qui font que sa moyenne générale a baissée et elle m'avoue que ses parents lui mettent la pression au quotidien à cause de sa scolarité.

Une mise en relation avec son établissement scolaire et ses parents sont en cours afin de lui trouver un collège plus adapté, qui sera la prendre en charge et en faire une élite j'en suis sur !

Autorisation de sortir avec compte rendu donné à l'enfant pour ses parents et son collège. Elle a mes coordonnées pour consulter à nouveau si besoin, ma porte lui sera toujours ouverte.

Discours clair et cohérent, bonne présentation, pas d'idées suicidaires, inconnu des services psychiatriques, pas de décision d'hospitalisation ou de soins sous contrainte.


Sur les captures d'écran

Mme Eléna Licorne s'est présentée ce lundi, suite à la prise d'un rendez-vous par internet. Avant de la recevoir, j'ai vérifié s'il existait un dossier médical pour préparer ma consultation, elle n'est jamais venue.

Elle est institutrice remplaçante, envoyée par l'éducation nationale pour remplacer les maîtres et maîtresses absentes. Actuellement, elle gère une classe de moyenne section et de cm2, selon les jours de la semaine.

Tout de suite, j'ai ressenti de la tension chez ma patiente : Elle disait ne plus en pouvoir, je cite "ces petits..." ou encore "ils méritent des baffes". Comprenons que vu la situation, il s'agit d'une urgence.

J'enregistre une action violente dans ces propos. En effet, elle m'avoue avoir "balayer" une petite de 4 ans qui l'aurait insulté de sorcière... Et d'autres choses. Je saisie donc mon confrère psychiatre pour instaurer un traitement, avec un arrêt de travail de longue durée et envisager une reconversion professionnelle, ma patiente n'étant plus apte à travailler auprès des enfants. Encore des aveux de sa part : Une petite fille de 7 ans qui est malade et donc vomi sans faire exprès sur ma patiente, elle l'a prise dans les wc et plongé sa tête dans la cuvette, et trouve ceci drôle car "ça fait des bulles"...

La patiente étant une mère de famille violente avec de sérieux troubles, je prend la décision de saisir les services compétents de l'état pour surveiller l'éducation de ses enfants.

Comme je disais plus haut, j'ai recommandé ma patiente à un confrère psychiatre, elle avait peur de perdre son salaire ou de se faire interner chez les fous, je la rassure en lui disant qu'elle sera prise à 100% en arrêt maladie pour son affection psychiatrique afin de ne pas perdre son salaire, et qu'une fois son burn out* terminé, qu'il serait envisageable de faire une reconversion professionnelle selon ses passions et envies, sous réserve. * burn out = Epuisement professionnel

Je reste traumatisé par cette consultation, on a à faire à du lourd avec cette institutrice épuisée mentalement, violente physiquement envers des enfants. On peut imaginer que ses propres enfants sont en danger et que si elle continue de travailler, elle pourrait tuer un enfant... Elle avoue pleins d'actes intolérables comme par exemple prendre du plaisir à plonger des têtes d'enfants dans les toilettes car ça fait des bulles et c'est drôle... :o

Avant de la laisser partir, je lui signale que ma porte reste ouverte si besoin. Compte rendu et rdv avec un psychiatre donnés à ma patiente. En parallèle, je contacte l'éducation nationale, les service sociaux / protection de l'enfance, et d'autres administrations pour assurer la suite de la prise en charge et l'empêcher d'entrer en contact avec d'autres enfants.

Il n'y a pas d'indication à une hospitalisation sous contrainte pour le moment, mais des soins renforcés sont à prévoir. Bonne présentation, pas d'idées noires, le discours est clair et cohérant. Ma patiente ne présente pas de danger pour elle même mais est dangereuse pour les autres et plus particulièrement les enfants.

Burn out associé à une violence sévère

Mme Pillard s'est présenté ce jour pour une consultation avec moi. La patiente est mineure, elle était accompagnée par son oncle qui était resté à l'extérieur pendant le RDV.

Sur les antécédents psychiatriques, elle est inconnue de mes services sous le nom de Mme Pillard et c'est la première fois quelle consulte pour un problème d'ordre psychique.

Dès le début de la consultation, j'ai ressenti beaucoup de tristesse chez cette adolescente de 16 ans. Elle m'avoue rapidement quelle vient me consulter suite au décès de sa sœur, 17 ans, à la suite d'une maladie respiratoire chronique.

Actuellement, elle vie chez ses parents et les relations sont très tendu. Elle pense être responsable du décès de sa sœur, car elle lui aurait fait un don de rein et après, elle serait décédée. Depuis, elle me déclare que ses parents ne pensent plus à elle, ne plus exister pour eux, elle reste enfermée dans sa chambre pour éviter des reproches, etc...

Je lui signale que ce n'est pas de sa faute et quelle ne doit pas culpabiliser. J'essaye de creuser pour comprendre les tensions familiales, ses parents ne la regardent plus, ou bien sinon ils la regardent mal et l'auraient accusée d'être responsable du décès de sa grande sœur.

Face à cette situation exceptionnelle, je décide de saisir les services de la protection de l'enfance afin de mettre en place un suivi socio-éducatif et également de recevoir l'ensemble de sa famille, dans le but que chacun puisse s'exprimer et tourner la page, afin que cet évènement traumatisant devienne du passé et qu'ils se ressourcent tous sur quelque chose de positif. Bien sur, avant de mettre en place une thérapie collective, je lui demande son accord, elle accepte directement sans demandes particulières.

Avant de recevoir l'ensemble de sa famille, je lui explique que nous allons poursuivre les consultations individuelles chaque semaines afin quelle se sente bien, elle peut tout me dire, ça restera entres nous et elle vient quand elle veut. Dans un souci de confidentialité, comme elle est mineure, je prend la décision de ne pas facturer cette consultation à la sécurité sociale, afin que les parents ne soient pas au courant en consultant leurs remboursements. Les autres consultations seront offertes, c'est son oncle qui la ramène chez elle.

Le discours est clair et cohérant, bonne présentation dans l'ensemble. Pas d'idées noires, mais fatigue profonde et se sent responsable du décès de sa sœur, j'ai peur quelle se fasse du mal. Il n'y a pas lieu de demander une hospitalisation dans l'immédiat, mais un suivi régulier doit être respecté pour préserver sa santé. Elle est autorisée à sortir sous la responsabilité de son oncle.

Je suis plutôt inquiet sur l'état de santé physique et psychique de Mme Pillard, elle est épuisée, se sent très coupable malgré le fait que j'essaye de la rassurer. Il y a un risque pour sa santé, c'est pour cela que je saisi les services compétents de l'état, et plus particulièrement la protection de l'enfance, elle sera suivi par des professionnels afin d'être protégée de sa famille si nécessaire... Un compte rendu sera transmit au CHU dans le cas où elle reviendrait, afin que je sois tenue au courant et pour faciliter la prise en charge.

Dépression suite à la perte d'un membre de sa famille en association avec un facteur de stress aigue

Une dame s’est présentée à mon cabinet ce mercredi à 2h30 du matin, il faut dire qu’afin de m’adapter à nos patients, j’ai dû adapter mes horaires en contrepartie d’une tarification élevée.

C’était très spécial, la patiente portait une tenue de la fée clochette et déclare s’appeler « Madame fée des logies », il était très compliqué de se retenir de rire, mais heureusement le côté pro et impartial a pris le dessus, j’ai réussi à prendre sur moi et poursuivre la thérapie.
Madame est assez maniaque, si quelque chose n’est pas droit ou non fait selon ses choix, elle déclare je cite « si ça ne l’est pas je deviens folle »…

Le motif de la consultation porte sur le fait quelle a participée à un concours Disney organisé par la république française de Habbo hôtel, et quelle est très malheureuse d’avoir gagnée. Tout a commencé le jour ou elle trouve un flyer en allant acheter des courgettes au marchée du coin, elle s’est inscrite au départ, par jalousie envers une personne qui vie chez la famille où elle est employée.

En effet, madame déclare être femme de ménage chez des particuliers. Ce qui m’a interpellé, c’est le fait quelle me signale que cette famille pour qui elle travaille, aurait une esclave. J’ai cru faire un arrêt cardiaque en entendant cela et sous le choc, un pet s’est libéré… J’essaye d’en savoir un peu plus, elle me dit que comme c’est leur esclave, c’est aussi la sienne. Face à cette situation inédite, je lui rappelle qu’on ne peut pas utiliser des êtres humains comme des esclaves, face à la gravité de ses actes, elle me dit qu’elle va y réfléchir…

Il n’est pas possible de laisser passer ce genre de choses, je saisie immédiatement le procureur du tribunal de grande instance afin de lancer une enquête approfondie. Sur le plan médical, il me parait nécessaire d’envisager une consultation avec un psychiatre expert pour mettre en place des soins urgents, avec ou sans l’accord de cette patiente.

Je note quelle vie seule, sans enfants, et c’est tant mieux ! Imaginez les souffrances qu’ils subiraient au quotidien… Enfin bref, revenons au concours car elle m’a annoncée d’autres choses étranges, qui ne m’ont pas laissé indifférent.

Ils étaient nombreux à concourir pour gagner une grosse somme d’argent, madame déclare que personne ne pouvait lui arriver à la cheville, elle aurait tellement pleurée car tout le monde a voté pour elle. Ensuite, elle me dit que le problème vient de là, quelle est triste d’avoir gagné ce concours, sur le coup je n’ai pas compris pourquoi tant de tristesse alors quelle est l’heureuse gagnante ? De base, elle me déclare ne pas penser et ne pas vouloir gagner quoi que ce soit. Je lui conseille de donner la récompense à une autre personne, afin d’oublier petit à petit sa victoire, elle accepte et dit que ça lui permettra de retrouver sa vie d’avant.

Quand j’essaye de creuser sur son passé, elle déclare que c’était bien et n’avoir rien à ajouter. On peut ressentir chez cette patiente mystérieuse, des difficultés pour exprimer son passé et sa passion de Disney, ce n’est pas tous les jours qu’on s’habille totalement en personnage disney et qu’on s’invente un tel nom. Ce cas est intéressé, mais très complexe, c’est pour cela que je lui explique que je préfère quelle soit vu par un psychiatre expert, pour poursuivre la prise en charge. Madame ne s’y oppose pas, elle dit connaitre la psychiatrie, et c’est tant mieux car sa place s’y trouve ! Elle souffre de troubles bipolaires sévères, accompagnés d’une incompatibilité à la vie sociale ordinaire, il est urgent de lui délivrer les soins nécessaires pour la libérer-délivrer du démon qui reine en elle (qu’est-ce que j’ai dit ? libérer délivrer ? Ohlala je suis contaminé de la Disney attitude avec la patiente, au secours…)

Elle peut compter également sur moi, je reste disponible et programme un autre rdv avec elle la semaine prochaine, même heure. Cependant, il faut se méfier, elle allait partir sans régler cette consultation spéciale ! Je lui rappelle que je suis un psy de référence, et que vu l’heure, ça va lui coûter bonbon si elle ne me donne pas immédiatement sa carte vitale, la patiente coopère et finit par me donner sa carte vitale. Détail : Le nom qu’elle m’a déclaré « Madame fée des logies » était faux ! La véritable identité sur la carte qui comporte sa photo est « Madame Licorne-Folle Fatoumata ».

A l'entretien : triste mais calme, coopérant, discours non cohérent et mal organisé, discordances entre son état thymique aujourd'hui et son état thymique pendant le concours, difficultés à retracer son parcours psychiatrique et son passé en général. Etat dépressif caractérisé, pas d'idées suicidaires On note des éléments délirants, il y a une indication à une hospitalisation en urgence ou des soins ambulatoires renforcés. Présence de contres indications à un retour à domicile, d’où la saisie d’un psychiatre et la copie de ce compte rendu à l’UMD proche de son domicile. Copie également envoyé au procureur du tribunal de grande instance, afin de l'aider dans son enquête, car je rappelle qu'il a été nécessaire de dénoncer la patiente aux services de police, vu quelle et la famille où elle travaille, retiennent une ou plusieurs personnes en tant qu'esclaves !

Je suis très inquiet de savoir ma patiente en liberté, elle est dangereuse pour les autres et je m’inquiète pour la personne qui lui sert d’esclave ! :o Affaire à suivre !

Bipolarité sévère, accompagné d’une incompatibilité à la vie sociale ordinaire

Aujourd’hui, j’ai eu la visite d’un étrange personnage et cette consultation exceptionnelle restera jamais à gravée en moi je vous le dis !

Le patient a pris RDV sur doct’habbo à 19h30 ce mercredi 4 octobre 2023. Sur l’identité, il déclare s’appeler Monsieur Coquin Mohamed. Le motif de la consultation d’après le patient porte sur une addiction aux rapports du soir avec sa partenaire, mais le problème est bien plus gros.

Il est âgé de 24 ans, actuellement marié et sans enfants. Il n’exerce aucune activité professionnelle depuis l’obtention de son diplôme dans le secteur commerce.

Dès le début de la consultation, monsieur me déclare avoir une addiction aux activités nocturnes pour rester poli, bien entendu il s’agit de quelque chose de très sale et choquant pour les moins de 18 ans donc je ne détaillerais pas tout ! Il me dit que quand sa femme ne veut pas, il déprime et que plus rien ne va…

Pour changer de sujet et essayer de trouver une activité qui pourrait lui changer les idées, je lui demande s’il a des passions, des activités privées qui pourrait transformer en professionnel, mais monsieur me déclare que non, il préfère rester au RSA et jouer aux jeux vidéo… A mater des belles filles avec des beaux skins fortnite (je n’en dirais pas plus, c’est perturbant)

Mon patient souffre de troubles de la personnalité, se renferme sur lui et plusieurs autres facteurs déclenchent son addiction aux jeux vidéo et à ses troubles nocturnes. Je suis très inquiet et décide de saisir un confrère expert psychiatre, une hospitalisation est nécessaire avec un traitement médical à instaurer pour espérer une amélioration.

Avant de partir, je lui rappelle qu’il me faut sa carte vitale. Il pensait que c’était gratuit et était pressé, il s’inquiète du montant de la consultation, je le rassure et lui rappelle que tout est pris en charge par l’assurance maladie et qu’il n’aura pas besoin payer le moindre centime.

A l'entretien : Le patient est souriant, un peu trop d’ailleurs. Calme, coopérant, discours clair, cohérent et bien organisé, difficultés à détailler les détails de sa vie personnelle je dois poser pleins de questions. Etat un peu dépressif caractérisé dû à son enfermement sur les jeux vidéos et ses autres addictions, pas d'idées suicidaires. On note des éléments délirants comme par exemple « ma femme est plus fidèle au nutella qu’à moi » ou encore « j’adore voir des beaux skins et des beaux fessiers sur fortnite », Indication à une hospitalisation en urgence pour traiter l’addiction et mettre un traitement médical. Pas de contres indications à un retour à domicile immédiat, copie de ce compte rendu envoyé à mes collègues du CHU et mon confrère psychiatre expert.

Cette consultation était mouvementée, mais j’ai hâte de poursuivre la thérapie avec mon patient car je sais qu’il y a un espoir de guérison !

Troubles de la personnalité sévère et addictions multiples

La personne participante au RP est contente de ce moment. Sur une échelle de 1 à 10, il me donne 8/10

En ce jour si spécial pour certains et banal pour d’autres, une patiente est venue au CHU afin de solliciter une assistance psychologique d’une manière assez originale. Afin de répondre à sa demande, comme j’étais au comptoir recrutement, je l’ai prise en charge et nous sommes allés dans mon bureau.

Madame Tropez Siyana ne perd pas de temps, dès le début de la consultation elle m’avoue avoir des envies de meurtres envers son conjoint qui la délaisse et la trompe avec une autre femme. Elle me dit je cite « j’ai des envies de meurtres / le tuer » et ce n’est que le début…

Ils sont ensemble depuis 10 ans, tous les deux âgés de 35 ans, vivent dans le même logement et ont un bébé de 6 mois (malheureusement, vu la violence de madame, je suis inquiet pour l’enfant). Monsieur est kiné, madame est policière.

Elle me dit qu’il l’a trompé à plusieurs reprises, que ça fait un an quelle ressent cette terrible violence, qu’elle devient folle dans sa tête etc. Dans l’intimité, il n’y a plus aucun rapport le soir tandis qu’avant, c’était plutôt mouvementé me dit madame.

Afin de mieux comprendre la situation et d’en savoir un peu plus sur le conjoint, je demande à madame si elle a essayé de lui parler de cette situation pesante pour leur couple, elle me dit que oui, qu’il ne voit pas où est le problème etc.

C’est ensuite que ma patiente m’avoue son premier délit, face à cette situation elle me dit avoir planté un clou dans la jambe de son conjoint et que la prochaine fois, ça sera bien plus violent… Vu la façon quelle me dit cela et la violence, je m’éloigne un peu discrètement. L’histoire du clou est à cause, d’après ces dires, quelle aurait surprit monsieur en train de la tromper avec une femme dans son garage, en plein moment très intime.

Madame m’avoue pleins de choses, ressort une violence assez poussée, je lui suggère de quitter son conjoint pour passer à autre chose et c’est à ce moment quelle m’avoue avoir un bébé de 6 mois avec lui, je comprends donc quelle ne peut pas le quitter comme ça et reste amoureuse de son chéri. Je lui redit qu’il faudrait se poser calmement avec son conjoint, prendre le temps de discuter ce tout cela sans dérapages, pour comprendre la situation.

Je propose à ma patiente de la revoir accompagné de monsieur pour les accompagner dans une thérapie de couple, quand tout à coup, elle prend un crayon bien pointu pour me menacer en me disant « il a le droit de me tromper ? » j’étais choqué et perdu mes moyens… Ensuite, elle me plante le crayon dans la jambe, je le retire à temps, juste la mine était enfoncée, j’ai saigné un peu.

Face à cette terrible situation, et vu la complexité du cas, je décide d’adresser ma patiente à un confrère psychiatre expert en vue d’une hospitalisation et d’une mise en place urgente d’un traitement médical pour traiter ces délires / violences. Quand je lui propose de voir un confrère expert psy, elle m’annonce vouloir aller tuer son conjoint, etc… Puis, elle se jète sur moi et m’embrasse, je la repousse directement, elle s’excuse… :o Un trouble de la personnalité, une violence surhumaine, et bien plus encore, ce cas va intéresser mon confrère.

Je lui demande sa carte vitale, elle panique et pense que je ne veux plus m’occuper d’elle. (bon en vérité, je ne veux plus la revoir cette folle !) Je la rassure en disant que nous allons nous revoirs etc, puis j’insiste pour avoir la carte vitale. Pendant que je me fait payer 190 euros la consultation par la sécurité sociale (heure de nuit, etc), elle prend les ciseaux sur la table ! Heureusement, j’ai pu lui arrachez des mains pour éviter le pire, elle s’est mise à me giffler. Le rp est terminé, c’était très intense.

Il n’est pas tolérable de laisser une minute de plus ma patiente en liberté, je décide de partager son dossier avec d’autres psychiatres du CHU afin de demander, une hospitalisation sous contrainte. Il est probablement certain que ma patiente très violente, a fait d’autres gestes délictueux envers son conjoint et son enfant, vous comprendrez donc que j’ai été obligé de saisir le procureur du tribunal de grande instance afin de lancer une enquête approfondie. Bien évidemment, un rapport aux services de la protection de l’enfance a été envoyé pour mettre en sécurité son bébé de 6 mois, le pauvre, j’espère qu’il n’a rien subit…

A l'entretien : Agitée, passage d’une humeur calme à colérique rapidement, non coopérante, discours cohérent et bien organisé. Etat dépressif caractérisé, pas d'idées suicidaires mais des envies de meurtres envers d’autres personnes, répétés d’une manière violente annonçant un passage à l’acte immédiat. Présence d’éléments délirants, il y a une indication à une hospitalisation en urgence, à l’isolement avec un traitement médical. Présence de contres indications à un retour à domicile, d’où la saisie d’un psychiatre et la copie de ce compte rendu à l’UMD proche de son domicile. La copie a aussi été envoyée au procureur pour l’aider dans son enquête et au CHU dans le dossier médical si la patiente revient. 

Trouble de la personnalité et violence surhumaine

Mon patient est venu me voir à la suite d'une prise de RDV pour son suivi. Je ne ferais pas un roman comme l'autre fois, il s'agit du RP numéro 6 publié sur mes rapports.

Pour rappel, il est connu pour des troubles de la personnalité associés à des addictions multiples. Il a rencontré un psychiatre expert à la suite d'une hospitalisation que j'ai préconisé il y a 2 semaines.

Aujourd'hui, tout va mieux ! Il a rdv pour un entretien d'embauche, quelle belle surprise. Rappelons qu'il était accro aux jeux et actes nocturnes, c'est une vraie évolution je suis fière de lui. Mise en garde donnée pour le niveau professionnel, étant donné qu'il est addict aux femmes, je ne veux pas qu'il replonge.

RDV pour un suivi donné.

Troubles de la personnalité sévère et addictions multiples

Une dame s’est présentée à mon cabinet dans la nuit de mardi à mercredi, il faut dire qu’afin de m’adapter à nos patients, j’ai dû adapter mes horaires en contrepartie d’une tarification élevée.

Je vais faire court, le motif de la consultation était des soucis familiaux. Après discussion avec ma patiente, je lui conseille de vivre seule à cause des violences familiales quelle subit par sa mère et son beau père. Elle est médecin, elle gagne bien sa vie, il est temps de s'envoler !

Elle peut compter également sur moi, je reste disponible et programme un autre rdv avec elle la semaine prochaine, même heure. En plus, je lui propose une thérapie familiale pour comprendre les violences quelle subit.

A l'entretien : triste mais calme, coopérante, discours cohérent et bien organisé, discordances entre son état thymique aujourd'hui et son état thymique pendant le concours. Etat dépressif caractérisé, pas d'idées suicidaires On note aucun éléments délirants, il n'y a une indication à une hospitalisation en urgence ou des soins ambulatoires renforcés. Présence de contres indications à un retour à domicile.

Tristesse

J'ai reçu en consultation, Madame Dupont. C'est la première fois que je la rencontre, et il n'existe aucun dossier médical pour cette patiente dans la base de données du CHU.

Elle est tout de suite entrée dans le vif du sujet, en m'expliquant que le motif de la consultation porte sur son environnement professionnel. Madame est serveuse dans la restauration, milieu qui est assez difficile, pleins d'employés bossent dans des conditions intolérables, avec un manque de valorisation. Dans son cas, elle exerce ses fonctions dans un restaurant assez réputé d'après ses dires.

Au début de la consultation, je ressens beaucoup de tristesse et un épuisement professionnel qui impacte considérablement son milieu personnel. Quelques minutes après cette discussion, je lui demande si elle a déjà tenté d'en parler avec son employeur, elle me dit qu'elle n'ose pas car elle a peur de le décevoir, que c'est son "sauveur" car il lui a offert ce travail alors qu'elle avait des soucis financiers.

Sur le mode de vie, elle vit seule, pas d'enfants ni de conjoint. Madame fait 8h de travail par jour, en aprem/soirées et s'automédique pour faire face à tout cela (magnésium et vitamines) Je lui propose de rencontrer un médecin pour faire un bilan médical complet, afin d'avoir une prise en charge adaptée, et le cas échéant un arrêt de travail ou des conseils médicaux. Si je demande qu'elle voie un médecin, c'est aussi pour éviter que ce burnout ne détruise sa santé et sa vie personnelle.

A la fin de la consultation, Madame est inquiète de combien cela va lui couter, je la rassure en lui disant que tout est pris en charge par l'assurance maladie grave à sa carte vit'habbo, elle est donc rassurée.

Rendez-vous est pris avec un médecin, la secrétaire confirmera. On a prévu de faire d'autres séances pour un meilleur suivi.

A l'entretien psy : triste mais calme, coopérante, discours cohérent et organisé. Etat non dépressif, pas d'idées suicidaires. Retour acceptable mais surveillance médicale à mettre en place rapidement

Burn out modéré à sévère

RDV la semaine prochaine avec moi, et cette semaine avec un médecin du CHU

Sur la notation à mon initiative afin de m'améliorer et d'innover

Elle est satisfaite de l'ensemble de la consultation, du rp et de la globalité. 10/10 (je la remercie)

Aujourd’hui, j’ai eu la visite d’une dame qui se nomme Lastar Stacy.

La patiente a pris RDV sur doct’habbo ce jour. Elle consulte pour des douleurs à la cheville droite.

A l'examen : Gonflement et rougeurs, sensibilité au touché. Sat 99% Tension 11.9 temp 36.5 état ok.

Diagnostic : Entorse

PSP : radio, paracétamol et reconsultation rapide

Cette consultation était agréable.

Entorse

La personne participante au RP est contente de ce moment. Je n'ai pas demandé de notation.

Ma patiente qui s'appelle Morgane, s'est présentée à mon cabinet ce soir, à la suite d'un RDV prit sur internet dans le cadre de douleurs et rougeurs au niveau du ventre / rein droit. Elle avait RDV à 22h et s'est présentée vers 22h08.

HDM : Douleurs fortes et rougeurs chez une patiente déjà opérée du rein droit.

Constantes + Auscultation : 12.8 de tension, 36.5 de température,  99% SAO2, état général OK. RAS mais stressée car déjà opérée du rein + tristesse associée à une asthénie légère. Je constate quelle souffre beaucoup et des rougeurs foncées au niveau du rein droit, je pense à une maladie rénale.

PSP : IRM rénale, paracétamol, prise de sang, arrêt maladie de 2 semaines

MDV : Pas d'enfant, célibataire, exerce la profession de psychologue

Maladie rénale chronique à confirmer avec la prise de sang et consultation spécialiste