Travailler à Facebook… Un rêve pour beaucoup de jeunes diplômés. A tel point que Google, inquiet de voir les cohortes de jeunes diplômés de Harvard ou de Stanford snober son campus multicolore pour les plateaux "open space" de Facebook a dû augmenter d'un coup les salaires de 10% en 2010 pour calmer ses troupes.
Mais travailler pour Mark Zuckerberg, est-ce vraiment un rêve? L'entreprise ne recèle-t-elle aucune faille, tant dans ses conditions de travail que dans son management ? Ce n'est pas l'avis de plusieurs salariés, qui se sont confiés au site communautaire Quora, soit de façon anonyme, soit en assumant leurs propos en signant de leur nom. Challenges a relevé 7 critiques emblématiques. Attention : à chaque fois, elle ne révèlent que l'opinion de leurs auteurs, bien sûr, et n'ont pas autant de valeur qu'une enquête scientifique ou qu'un sondage. Nous avons relevé celles qui revenaient le plus souvent -ou qui semblaient pointer un souci qui avait rarement été observé, comme la qualité des repas gratuits... (voir critique n°7, assez édifiante !).
Keith Adams, Engineer at Facebook
"Le pire pour moi, quand j'ai travaillé à Facebook, ça a été le "oncall duty", c'est-à-dire l'astreinte informatique, qui consiste à assurer une permanence 24h sur 24 pour résoudre des bugs. C'est une obligation pour les informaticiens de Facebook d'accepter cette corvée, et ce deux à trois fois par an, pour une période de deux semaines non-stop à chaque fois. Les incidents peuvent survenir à tout moment, jour et nuit, sans qu'on puisse déterminer exactement leur gravité, tout en sachant qu'ils peuvent impacter des millions d'utilisateurs. Pendant les deux semaines d'astreinte, je ne peux pas quitter la ville le week-end, je dois laisser mon téléphone en charge sur ma table de nuit, je dois veiller à ne pas trop boire lors des soirées ou des fêtes, et je dois pouvoir répondre immédiatement, 24h sur 24, à un appel téléphonique en cas de problème."
2. Pas de séparation vie pro/vie perso
Anonyme
"Ce n'est pas une surprise : les employés FB sont (implicitement) encouragés à "être eux-mêmes" au travail. Dans la plupart des entreprises, vous mettez en place un "mur" entre vie privée et vie au travail, laquelle est symbolisé par les cloisons qui séparent les espaces de travail. Ce "mur" n'existe pas à FB (par exemple, nous utilisons le même compte Facebook pour le travail que celui que nous utilisons pour notre vie personnelle), ce qui peut créer des situations gênantes. Le sport non officiel de la société est la "bière-pong" (une sorte de ping pong qui conduit à boire de nombreuses bières NDLR) : on attend de vous que vous buviez avec vos collègues, que vous soyez de nature sociale, que vous sortiez avec eux en dehors du travail, que vous parliez de votre vie privée, etc. Il y a une "pression des pairs" qui n'existe pas dans d'autres entreprises. C'est génial d'être en mesure d'être soi-même au travail, mais cela comporte aussi de nombreux inconvénients."
3. Tout le monde vous appelle pour un dépannage
Elaine C. Smith, épouse d'un ex-salarié de Facebook
"Mon mari a travaillé à Facebook pendant quelques années en tant que spécialiste des données, et je crois que l'une des pires choses pour lui était de devoir subir les réclamations ou les plaintes d'amis qui avaient un problème technique avec le site, et qui l'appelaient pour un dépannage sous prétexte qu'il travaillait là-bas. Les plaintes étaient encore plus nombreuses après une refonte ou une modification du site, mais il recevait aussi souvent des plaintes au sujet de la politique de confidentialité de Facebook, ou tout simplement pour donner des conseils. Et je peux dire aussi que j'étais également sollicitée, et qu'on m'a souvent demandé de l'aide sur la façon d'utiliser les paramètres de confidentialité: comme j'étais l'épouse d'un salarié de Facebook, je devais forcément le savoir!"
4. Pas de cohérence dans la gestion de projets ?
Anonyme
"Le pire, quand je travaillais à Facebook, c'était l'impossibilité de me focaliser sur mon équipe. On m'a dit, dans le même temps, d'une part que le produit sur lequel je travaillais était
extrêmement important et, d'autre part, qu'il allait être complètement réécrit dans les 6 mois! Conséquence : ma tâche s'est en fait limitée à corriger des bugs et à apporter ça ou là des améliorations à petite échelle. Bien entendu, le projet a subi plusieurs modifications et, au final, la dernière version était quasiment la même que ma version initiale.
Je dirais aussi que la qualité du code (la qualité de la programmation informatique NDLR) varie beaucoup entre les équipes. Certaines équipes estiment que les tests ralentissent le processus de développement, tandis que d'autres estiment que les tests aident à accélérer le processus de développement en éradiquant l'incertitude
5. La société produit trop de "code"
Noah M. Jorgenson, développeur Web (1)
"Facebook produit beaucoup trop de code informatique. Au cours des deux dernières années, le nombre d'ingénieurs de Facebook a plus que doublé. Mais la quantité de code source créé continue de croître proportionnellement au nombre d'ingénieurs. C'est une violation claire de la loi que Fred Brooks a énoncée il ya près de 40 ans dans son livre The Mythical Man Month (livre qui explique que lorsqu'on rajoute des ressources humaines à l'élaboration d'un projet informatique, ce projet prend paradoxalement du retard, NDLR) . Et c'est exactement ce que représente cette productivité "supposée": un mythe. Je vois autour de moi des ingénieurs "pisser" du code tout le temps, en lançant de nouvelles fonctionnalités sur le site chaque semaine, et en les voyant je ne peux m'empêcher de rire intérieurement."
6. Il n'y a pas assez de réunions
Noah M. Jorgenson, développeur Web (2)
"Il y a trop peu de réunions, ce qui découle d'ailleurs du point précédent. Il y a même un "Mercredi Sans Réunion" dans la société, que vous pouvez tout aussi bien appeler un "désir d'instaurer un déficit de communication". Or pour créer de bons programmes, il faut pouvoir débattre et s'exprimer : se contenter d'écrire le programme ne suffit pas. C'est une folie que d'écrire et d'expédier du code à un rythme effréné, au lieu d'organiser des réunions incluant des représentants de toutes les parties concernées par le programme afin de passer les programmes au crible."
7. On y mange trop bien
Anonyme
"La nourriture est trop bonne. Qu'est-ce qui ne va pas avec le fait que la nourriture soit si bonne ? Eh bien, voici ce qui ne v a pas : il y en a trop. Trois repas par jour ! Gratuits ! Préparés par des chefs étoilés ! Et trop de choix, aussi : salades, plats, desserts, plats végétariens, soupes, pain complet, généralement un second dessert, des trucs bios, des barbecue en veux-tu-en-voilà, de la crème glacée, du jus d'orange fraîchement pressé. Pour quelqu'un comme moi, qui n'a absolument aucun contrôle sur lui même dès qu'il s'agit de gastronomie, ce soi-disant "avantage" est un désastre complet. Faudra-t-il alerter la FDA ? (la Food and Drug Administration est l'équivalent américain de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé et de la DGCCRF)".
J'ai copiez-collé cet article que j'ai trouver,pour vous montrez que derrière votre facebook,ce trouve des choses noires,je posterai de meme sujet ,des articles longs,veullez me dire si vous aimez bien.